La Puru Transgascogne, emblématique course de la Classe Mini 6.50, s'est imposée devant moi comme une ultime étape avant la Mini Transat. Partant de Port-Bourgenay, cette aventure épique couvre près de 600 milles nautiques, soit environ 1 000 kilomètres, entre la côte atlantique française et le Pays Basque espagnol, pour revenir à son point de départ. C'est un périple en solitaire, une véritable épreuve de détermination et d’endurance.
Un Départ en Tête
Lors de cette première étape, j'ai été transportée par l'expérience de la Puru Transgascogne. Malgré quelques ennuis techniques, ma détermination n'a jamais flanché. L'escale à Getxo, riche en rencontres et partages, a créé une atmosphère chaleureuse entre ces navigateurs passionnés de voile.
Une étape significative
La seconde étape n’était pas une mince affaire. Les conditions étaient rudes, avec le froid qui engourdissait mes mains et le sel qui brûlait ma peau. Malgré tout, mon visage arborait un sourire indéfectible. Pourquoi ? Parce que j'ai terminé en seconde position au classement général en solo proto et j'ai été la première femme à franchir la ligne d'arrivée !
Cette victoire n’était pas sans embûches. Une panne de foil m'a ralentie, transformant la course en un véritable défis, contre moi-même et contre les éléments.
Des défis qui forgent la détermination
Plutôt que de sombrer dans le désarroi, chaque défi m'a offert : des leçons, de la résilience, et un courage renouvelé. J'ai creusé au cœur de mon bateau, compris ses limites et les miennes, pour finalement les transcender.
Avenir Serein : Cap sur la Mini Transat
Aujourd'hui, je me tiens plus sereine que jamais, prête à affronter le prochain défi : la Mini Transat . La Puru Transgascogne a été bien plus qu'une simple course ; elle a été un chapitre dans mon voyage vers l'excellence, un préambule à l'épique aventure de la Mini Transat.
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