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Photo du rédacteurCaroline Boule

Première étape de la Course Les Sables - Les Açores - Les Sables



La première étape de la course Les Sables - Les Açores - Les Sables a été marquée par une série de défis difficiles, mais aussi par une réussite technique significative et un record des 24h !


Un Départ Compliqué


La course a débuté sous de mauvais auspices. Un départ difficile m’a placée à l'arrière de la flotte, et les conditions peu favorables ont rendu la tâche de rattraper mon retard particulièrement difficile. Le samedi, nous avons tenté de trouver un front pour améliorer notre angle et accélérer dans le Golfe de Gascogne. Malgré une remontée de plusieurs places, la traversée du front a été synonyme d'intensification des conditions, avec des rafales atteignant 35 nœuds. Une erreur stratégique, associée à la casse de ma bôme, m’a laissée sans contrôle efficace dans des vents forts. La réparation de la bôme a pris toute la journée suivante, ralentissant considérablement ma progression tandis que les concurrents creusaient un écart.





Une Reprise Déterminée


Après la réparation, j'ai repris la course avec une détermination renouvelée. Le passage de la dorsale au nord de l’Espagne a été suivi de l’utilisation du spi max puis du spi médium, alors que je me lançais dans des alizés forts, avec des vents atteignant jusqu’à 30 nœuds. C'était la première fois depuis deux ans que je naviguais dans des conditions aussi extrêmes avec un portant aussi fort et une mer croisée désagréable.


Avancées Techniques et Résilience


Un tournant majeur a été mon nouveau pilote automatique Madintec, qui a parfaitement fonctionné même dans des conditions extrêmes. Pour la première fois depuis deux ans, j'ai pu faire voler le bateau sous pilote dans toutes les conditions, un accomplissement technique majeur pour notre équipe et un objectif de l’année. Malgré des imprévus comme la déchirure de mon spi médium et la casse du bout de descente du safran, j'ai montré une progression mentale et technique significative par rapport aux années précédentes. Là où je me serais peut-être laissée paralyser par la peur il y a deux ans, j'ai su garder mon calme et faire les bons choix cette fois-ci.


Une Arrivée à Horta et un Record Historique


À l'approche des Açores, les conditions se sont complexifiées. J'ai bien négocié le passage de la dorsale malgré des informations météo limitées. L'arrivée dans l'archipel a été la partie la plus délicate. Après avoir perdu un peu de temps avec la casse du pontet du spi, j'ai été surprise par un vent de SW plutôt que de NE, m’obligeant à approcher les îles du côté des dévents. Malgré ces obstacles, j'ai réussi à bien gérer la situation, même si le vent et les courants autour des îles ont rendu les dernières étapes compliquées.

En arrivant à Horta, je me suis sentie fière de ma traversée malgré les aléas. La cerise sur le gâteau a été d'apprendre que j'avais battu le record de vitesse sur 24 heures en Mini 6.50. En tant que première femme à détenir ce record, je suis extrêmement fière. Mon bateau est désormais le Mini le plus rapide de l'histoire.





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